Bel été à la Méchelle ? Vraiment ?

L’heure du bilan a sonné, et bien que l’idée était plutôt belle, c’est « Dame Nature » avec ses pluies parfois diluviennes, qui a décidé des destinées de ce « spot estival ».
Puisqu’il faut bien rendre compte des dépenses publiques, interrogeons-nous : fallait-il dépenser près de 2 M€ (950 000€ en fonctionnement et 950 000€ en investissement) pour ça ?
Par les temps qui courent, la réponse du groupe Grand Nancy Perspectives est assurément : Non ! Même si nous sommes favorables à cette belle et nécessaire idée, une alternative était possible. Surtout quand le temps s’y met !

A l’heure d’un projet de mobilité stratégique pour notre Métropole, ne fallait-il pas rationaliser cette généreuse idée ? Ne fallait-il pas avoir « les yeux un peu plus petits que le ventre » ?
Faire une seule rive – ce qui aurait permis d’ouvrir les piscines de Laxou et Laneuveville – ou encore aménager des espaces extérieurs, conviviaux et ludiques, aux abords des piscines couvertes du territoire.
C’est aussi l’heure du bilan écologique : l’impact environnemental de cette opération éphémère est-il en cohérence avec nos ambitions écologiques ? Nul doute que le bilan carbone, s’il était calculé, ferait sursauter…
Oui, la démarche de transition écologique, de santé publique et d’attractivité, nous y souscrivons.
Oui au retour à la nature, près de l’eau, au rappel de notre histoire sur les berges. Oui à l’accès au plus grand nombre d’entre nous. Mais, fallait-il tout concentrer sur un lieu, au prix de la fermeture d’autres piscines ?

Enfin, y’ a-t-il eu vraiment un accès pour TOUS ? La gratuité systématique, nous le savons, n’est pas l’UNIQUE solution. Surtout quand elle correspond à des alliances politiques parfois plus partisanes que généreuses.
Une dernière question reste en suspens : d’où sera tiré le feu d’artifice 2022 ? En le supprimant en 2021, la Métropole a fait des économies, mais a aussi supprimé un espace où les grands nancéiens appréciaient ce magnifique spectacle vu de là. Dommage.